Orchidées sauvages
Elles vous accueillent, ne le cueillez pas !
Les orchidées sauvages vous accompagneront tout au long du chemin.
À observer, dessiner, peindre, photographier, ces fleurs protégées ne doivent surtout pas être cueillies… Les tentatives de transplantations sont également inutiles : les orchidées ne survivront pas hors de leur milieu, où elles vivent en symbiose avec d’autres organismes.
Plus d’une dizaine d’espèces sont présentes, des plateaux de l’Aubrac aux causses les plus méridionaux : Orchis sureau, Ophrys abeille, Orchis bouc, Orchis pyramidal, Orchis singe, ou encore le magnifique et rarissime Sabot de Vénus…
Partez à leur recherche entre avril et juin, en scrutant les talus enherbés, les prairies, et les sols calcaires !
Parmi les orchidées, les ophrys ressemblent à des insectes : ainsi le rusé végétal attire-t-il l’animal qui va le polliniser. La fleur fonctionne comme un leurre sexuel, en imitant le corps d’une femelle d’insecte ou en diffusant des odeurs attractives pour attirer les visiteurs… qui repartiront dépités, car la plante ne produit pas de nectar !
Les Orchis sureau (Dactylorhiza sambucina), qui se déclinent en deux couleurs – jaune et pourpre –, colorent le Mailhebiau.
L’Orchis bouc (Himantoglossum hircinum) est une grande orchidée qui se caractérise par le long labelle de ses fleurs (qui peut évoquer la barbichette du bouc) et par son odeur désagréable qui rappelle celle de l’animal.
L’Ophrys abeille (Ophrys apifera) se réjouit d’accueillir les abeilles solitaires, ses hôtes pollinisateurs.
Le Sabot de Vénus (Cypripedium calceolus) est la plus grande orchidée d’Europe. Elle fleurit notamment sur les corniches des gorges du Tarn.
Photos : https://ca.wikipedia.org/wiki/Fitxer:Dactylorhiza_sambucina_-_Flickr_003.jpg, https://commons.wikimedia.org/wiki/File:Deggenreuschen-8381.jpg