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La transhumance ovine en Cévennes

Brebis Cévennes - © Météosite Mont Aigoual

Le principe de transhumance est si ancien qu’il s’est ancré au plus profond de l’animal, sous la forme d’une sorte de mémoire collective : aujourd’hui encore, les troupeaux semblent avoir une connaissance intuitive de la draille : ils ne s’en éloignent jamais.

Pierre Clément raconte qu’il a observé des troupeaux se réveillant et se mettant spontanément en route au lever de la pleine lune, obéissant à l’impulsion d’un mystérieux atavisme… La transhumance et la draille seraient-elles inscrites dans les gènes des ovins ? Voici un petit résumé de ce que l’on sait, suppose… ou rêve !

Après la fin de la dernière glaciation, vers moins 10 000 ans, la température remonte. Lors des étés de plus en plus chauds, les herbivores sauvages des régions à tendance aride apprennent progressivement à monter chercher de l’herbe et de l’eau en altitude. C’est la migration saisonnière. Parmi ces herbivores, au Proche-Orient on trouve le mouton sauvage. Il est domestiqué là-bas vers le VIIe millénaire. Les nouveaux bergers n’ont pas le choix : ils suivent la migration, puis l’organisent. Ce sont les premières transhumances.
Quelques siècles plus tard, les moutons domestiques arrivent en Languedoc, le phénomène de la transhumance est reproduit. Lorsque l’homme s’installe durablement dans les montagnes, des règles doivent se mettre en place pour réglementer et formaliser le fonctionnement de la transhumance.

Actuellement

La transhumance ovine est un phénomène qui caractérise la région cévenole. Depuis le milieu du XIXe siècle, la transhumance enregistre un fort déclin. À titre d’exemple, le mont Lozère accueillait 100 000 moutons en 1703, 21 000 en 1961 et 10 230 en 1977. Dans les années 1970 - 1980, le territoire du Parc recevait 30 000 ovins répartis en une vingtaine de troupeaux. Aujourd’hui, strictement cantonnée dans les montagnes cévenoles de l’Aigoual et du mont Lozère, la transhumance ovine du Languedoc et des Cévennes ne représente plus qu’un effectif de 20 000 moutons pour une quinzaine de troupeaux transhumants.

N.B. : La fête de la transhumance a lieu chaque année à L’Espérou (commune de Val d'Aigoual) et attire des milliers de spectateurs en quête de nature et de vie pastorale. Certaines personnes accompagnent les troupeaux sur les drailles pour la montée à l’estive.

Pour en savoir plus sur la transhumance, et sur les Causses et les Cévennes en général, cliquez ici !