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La Canourgue

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La Canourgue
Ancien moulin du XVe siècle, dernier représentant des 25 moulins qui jalonnaient l’Urugne
La Canourgue
Encadrements en grès rouge : traces des outils du meunier
La Canourgue
Sur le chemin de Saint Guilhem (ici, à Banassac), une maison avec sa toiture « à la Philibert Delorme »
La Canourgue
La Canourgue
Tour de l'Horloge
La Canourgue

Coordonnées

Itinéraire principal

48500 La Canourgue

Latitude : 44.431246
Longitude : 3.214935

Développée autour d’un monastère au VIIe siècle, le village de La Canourgue s’ouvre sur la vallée du Lot. Toute la vie s’est organisée dès le Moyen Âge aux abords de l’Urugne (affluent du Lot). L’eau est présente partout, s’engouffrant sous les maisons avant de rejaillir dans l’une des nombreuses fontaines. L’eau a également généré une architecture particulière engendrant la création de canaux, ponts, béals, lavoirs… La multitude de canaux qui jouent à cache-cache à travers les ruelles, et jusque sous les maisons ont valu à La Canourgue son surnom de « Petite Venise Lozérienne ». Ces canaux, qui passent parfois sous les maisons, permirent l’essor du travail de la laine, du cuir et de la minoterie jusqu’au XIXe siècle.

L'ancien moulin du XVe siècle, dernier représentant des 25 moulins qui jalonnaient l’Urugne, resta en activité jusque dans les années 1950. Sur les encadrements en grès rouge, le meunier aiguisait ses outils : nous en voyons encore les traces !

Le centre du village se caractérise par un dédale de ruelles d’époque médiévale ou Renaissance, étroites, tortueuses, parfois en escalier, parfois passant sous un porche. On peut apprécier les ruelles pavées, les passages voûtés et les maisons étroites, témoignage de l’ancien parcellaire urbain de la cité. Jusqu’en 1770 le bourg ne s’est développé qu’à l’ombre de ses remparts entre l’église et le château. Il a fallu jouer d’ingéniosité en construisant au-dessus des canaux, en gagnant un peu d’espace à l’étage grâce aux encorbellements, ne laissant perdre aucune place au-dessus des maisons.

Dans le centre du village se dresse également la tour de l’Horloge. Cette tour est implantée sur l’emplacement de l’ancien château Saint-Étienne, l’un des deux châteaux qui, à l’époque féodale, contrôlait la ville pour le compte de l’évêque et du roi. Aucun document ne nous indique quand a été construite la tour actuelle (fin du XVe siècle ?) Certains disent qu’il s’agissait d’une tour de guet, mais cela semble peu probable car on ne voit aucune trace de terrasse ou de plateforme au sommet. En fait, cette tour ne serait qu’un escalier donnant accès à la mairie au sud, à un autre logement détruit depuis longtemps au nord, et à l’horloge.

D’après un inventaire des possessions de la commune en 1639, la tour aurait été achetée au Sieur de la Roche depuis « un temps immémorial ».

Elle comportait au sous-sol la prison et à l’étage la « maison commune », c’est-à-dire la mairie. On peut voir à gauche de l’escalier la fenêtre de cette prison, avec ses énormes barreaux en fer forgé.

Dans cet inventaire, il n’est pas question de l’horloge, qui a vraisemblablement été installée plus tard.

La tour est surmonté d’une étonnante girouette en forme de dauphin. D’après la tradition orale, on suppose qu’elle aurait pu être installée en hommage à la royauté, suite à la naissance d’un dauphin…

Certaines maisons de la vallée du Lot – notamment dans les communes de Banassac et de La Canourgue – présentent une toiture originale, en forme de carène de bateau renversée. Ces toitures, dites « à la Philibert Delorme » (bien que l’influence de cet architecte royal du XVIe ne soit probablement pour rien dans la construction de ces bâtisses datant du XVIIIe et XIXe siècles), répondaient à des considérations utilitaires. De fait, ce type de charpente, constituée d’une succession d’arbalétriers courbes, permettait d’augmenter le volume de stockage sous les combles des bâtiments agricoles et notamment de stocker du fourrage.

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